Jean de La Fontaine, décédé le 13 Avril 1695
Poète, fabuliste, moraliste, dramaturge, librettiste et romancier français.
Nous connaissons
tous ses fables, mais, ces vers de Jean de La Fontaine devenus proverbes, savons-nous de quels textes, ils sont extraits?
Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. (Le Corbeau et le Renard,)
La raison du plus fort est toujours la meilleure. (Le Loup et l’Agneau,)
Si ce n’est toi, c'est donc
ton frère. (Le Loup et l’Agneau,)
Plutôt souffrir que mourir, c’est la devise des hommes. (La
Mort et le Bûcheron,)
Je plie et ne romps pas. (Le Chêne et le Roseau,)
On a souvent besoin d’un plus petit que soi. (Le Lion et le Rat,)
Est bien fou du cerveau qui prétend contenter tout le monde et son père.
(Le Meunier, son Fils et l’Âne,)
Ils sont trop
verts, dit-il, et bons pour des goujats. (Le Renard et les
Raisins,)
La méfiance est mère de la sûreté. (Le Chat et un vieux Rat,)
Petit poisson deviendra grand. (Le Petit
Poisson et le Pêcheur,)
Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux tu l’auras. (Le Petit Poisson et le Pêcheur,)
Le travail est un trésor. (Le Laboureur et ses Enfants,)
Rien ne sert de courir ; il
faut partir à point. (Le Lièvre et la Tortue,)
Ses Fables constituent la principale œuvre poétique du classicisme, et l’un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature
française
Aide-toi, le Ciel t’aidera. (Le Chartier embourbé,)
Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. (Les Animaux malades de la peste,)
Tel est pris qui croyait prendre. (Le Rat et
l'Huître,)
Amour, Amour, quand tu nous tiens / On peut bien dire: Adieu prudence. (Le Lion amoureux,)
Mais les ouvrages les plus courts sont toujours les
meilleurs... (Discours à M. le duc de La Rochefoucauld,)
Que de tout inconnu le sage se méfie.
(Le Renard, le Loup et le Cheval)
Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours /
Qu’on ne l’ait mis par terre (L'Ours et les deux
Compagnons,)
Qu’on me rende impotent, cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu’en somme je vive, c’est assez, je suis plus que content. Ne viens jamais, ô Mort; on t’en dit
tout autant. (La Mort et Le Malheureux,)
Les délicats sont
malheureux : rien ne sauroit les satisfaire. (Contre Ceux Qui On Le Goût
Difficile,)
Si Dieu m’avait fait naître propre à tirer marrons du feu, certains marrons verraient beau jeu. (Le Singe et le Chat,)